Manon : De Salope À Soumise, Il N’Y A Qu’Un Pas. Épisode 14/18.

Après la mort de son père, Tamara en avait terminé avec toutes les démarches administratives et la vente des quelques bien familiaux. Après cinq semaines passées là-bas pendant ce confinement, elle se languissait de revenir en métropole afin de reprendre sa vie et retrouver son travail et son chez-soi. Ayant obtenu une dérogation par l’intermédiaire des connaissances haut-placées de Grégoire, son ami martiniquais et avec quelques passe-droits, elle était parvenue à prendre l’avion pour Paris.

S’il y eut quelques tensions entre Jules et Manon, ce fameux 22 avril, ce fut en grande partie à cause du coup de fil qu’il reçut ce jour-là en fin d’après-midi. En effet, il venait d’apprendre par sa belle-sœur Bénédicte que sa voisine était de retour en ville. Si Jules ne lui donnait plus de ses nouvelles, ce n’était pas faute d’avoir essayé. Il savait qu’il avait fait beaucoup d’erreurs mais Tamara ne répondait plus à ses appels, ni à ses textos. Avec le temps il avait donc lâché l’affaire et Manon avait su atténuer la douleur de cette séparation, sans toutefois lui faire oublier totalement sa belle princesse des îles.

Depuis ce jour, il renouvela ses appels téléphoniques, il était même allé jusqu’à se rendre chez elle malgré le confinement. Mais ce jour-là, il vit l’œilleton s’ouvrir mais pas la porte. Tamara était pourtant présente mais ne lui avait pas ouvert. Bénédicte sa belle-sœur qui communiquait beaucoup avec sa voisine martiniquaise, le voyant si triste et dégouté, avait essayé de lui remonter le moral, insistant sur le fait que ce n’était qu’un mauvais moment à passer et que cela allait ment s’arranger car elle voyait des étincelles dans les yeux de Tamara lorsqu’elles parlaient de lui. Il garda donc un mince espoir de la revoir. Pendant les deux semaines suivantes, il lui envoya un texto tous les jours : « Tamara, nous devons nous parler. »

Le déconfinement approchait à grands pas, le jeudi 7 mai, le lendemain de son quatrième trio avec Jules et Guillaume, Manon qui en voulait toujours plus, demanda à son homme, pour fêter la liberté de ressortir, d’organiser une nouvelle rencontre le mardi 12 mai au soir mais cette fois dans un lieu public.

Étant déjà réticent à poursuivre ces séances perverses et brutales, Jules avait répondu négativement à sa demande. Il se demandait si Manon n’avait pas apprécié les coups de martinet que lui avait administrés l’eurasien lors de la dernière séance, pourtant ils avaient laissé de très nombreuses traces.

Depuis quelques temps déjà, il avait d’énormes doutes, il devinait une certaine complicité s’établir entre Manon et Guillaume, il ressentait bien que « sa petite coquine » se faisait monter la tête par ce Dominant. Ce type commençait à avoir un peu trop la main mise sur elle, la dominée. Ce fut la raison pour laquelle, lorsqu’il lui avait dit : « Non ! Ça suffit », n’ayant pas l’habitude de d’essuyer des refus, elle était sortie ce matin-là à 9 heures, déçue et très en colère, faire des courses et n’était rentrée qu’à 13 heures sans donner la moindre explication. Dès son retour, après les demandes répétées de son homme, elle avait fini par avouer qu’elle était passée chez Lydia. Jules ne l’avait pas crue et n’avait pas essayé de savoir si elle disait la vérité.

Il y avait bel et bien de l’eau dans le gaz, de son côté Manon le soir même lui reprocha tous ses textos qu’il continuait d’envoyer à Tamara :
— Qui t’a permis de fouiller dans mes affaires, tu n’as pas à ouvrir mon portable et tu le sais.
— Ta sale princesse chocolat est revenue, c’est ça ?

Jules était contre les disputes, il essayait de remettre Manon sur le droit chemin, il sentait qu’elle n’était qu’à deux doigts de sombrer dans la perversion et n’avait pas voulu rentrer dans son jeu. Il sortit de la maison et était allé courir pour se changer les idées mais quelle fut sa surprise lorsqu’il revint, en découvrant Guillaume installé dans un fauteuil, une bière à la main :
— Qu’est-ce qui t’amène ? Où es Manon ?
— Elle est descendue dans l’appart de sa mère, elle va revenir.

Les deux hommes se mirent à discuter un long moment ensemble, Guillaume étant soi-disant son ami, n’avait rien voulu lui cacher, il lui avoua que Manon était passée chez lui le matin même, en le rassurant que sexuellement il ne s’était rien passé.
Puis il enchaina sur sa demande si particulière :
— Elle veut baiser avec nous dans un lieu public. Je comprends ton refus mais ne va-t-elle pas trouver deux types qui la satisferont. Tu sais elle est très déterminée ta « petite pute ».
— Fait chier ! Elle n’est jamais satisfaite…
— Ce n’est pas tout Jules…Comment dirais-je…Elle me demande de lui faire connaitre le BDSM.

En entendant ces mots, Jules resta pétrifié un moment, il savait que Manon aimait les jeux érotiques qu’ils pratiquaient ensemble : bandeau, menottes, petites claques sur les seins et les fesses, martinet, promenade dans l’appartement avec laisse et collier mais là, c’était autre chose qu’elle désirait et elle savait qu’il était incapable de la satisfaire sur ce plan, c’était donc bien ce qu’il redoutait. Manon savait s’y prendre avec Jules, elle savait qu’avec quelques câlins elle obtenait toujours ce qu’elle demandait. Lorsqu’elle était revenue de l’étage inférieur, elle se plaça derrière Jules et lui fit de nombreux bisous puis elle demanda :
— Alors mon chéri qu’en dis-tu ? Dis oui, s’il te plait. Ce n’est pas pour te tromper, tu pourras même y assister si tu le désires.
— Non Manon, ce n’est pas pour moi le BDSM. Avant de reprendre son monologue.

Jules lui reprocha son enthousiasme aux pratiques malsaines, en essayant de lui faire entendre raison, en rajoutant qu’elle était bien trop jeune et qu’elle avait le temps pour cela. Insistant sur le fait qu’elle ne pourrait plus jamais revenir en arrière, si par malheur elle sombrait dans la soumission totale et c’était exactement ce qu’elle était en train de vouloir devenir : Une soumise.
— Je te l’ai dit le jour de mon dépucelage mon chéri, je voulais être ta chose, ta soumise…Mais tu t’y refuses.
— Arrête Manon, nos jeux te suffisent plus à ce que je vois ?
— Non Jules, je veux tout connaitre, échangisme, gang band, BDSM et toutes sortes d’humiliation.

Jules refusa catégoriquement, il n’avait pas l’intention que « sa petite coquine » devienne réellement une salope, il en était hors de question.
Une dispute éclata alors entre eux et Manon, de colère avait quitté une nouvelle fois l’appartement, suivi de près par Guillaume une dizaine de minutes plus tard, après qu’il se soit excusé, en rajoutant :
— Qu’elle ne compte pas sur moi, je ne céderai pas à ces caprices de jeune fille gâtée. Jules ! Nous sommes amis et nous le resterons.

Le soir, Manon rentra enfin, Jules essayait vainement de joindre Tamara, il essaya de le lui cacher mais elle avait tout compris depuis un moment. Elle ne dit rien sur ce sujet mais annonça de but en blanc qu’elle était enceinte :
— Comment ? Tu ne prends pas la pilule ?
— Non ! Enfin si ! Mais j’ai arrêté, ça m’indisposait. Je préférais baiser sans capote avec toi et comme tu éjaculais dans ma bouche ou sur mes fesses, je ne pensais pas me faire engrosser.
— Viens ici ma chérie ! Je vais être papa ? C’est fantastique !
— Nous pouvons donc nous mariés ? Dit-elle sérieusement.

Cela jeta un froid, un grand silence s’installa dans l’appartement, Jules détourna la conversation et ne voulait pas répondre sous le coup de l’euphorie. Il se posait beaucoup trop de questions après ce qu’il venait d’apprendre. Indéniablement, il aimait Manon, de surcroit elle portait son mais il aimait encore beaucoup Tamara, il le ressentait au plus profond de son être, c’était la femme de sa vie, il en était certain mais comment pouvait-il se sortir de cette situation ? Il demanda à Manon de s’assoir :
— Il faut faire une pause sur tes fantasmes ma chérie, pour le moment, il faut penser à notre bébé, c’est la priorité, alors ton BDSM, tu verras cela quand tu auras accouché.

Quand elle lut dans ses yeux la joie de Jules, Manon regrettait de lui avoir menti à présent. Elle l’aimait profondément, une petite voix dans sa tête lui disait qu’il avait probablement raison mais elle n’avait pas l’intention de se marier. Elle était beaucoup trop jeune pour cela et désirait avant tout, poursuivre avec Guillaume, son idée initiale de soumission mais elle lui cacha.
Ce fut la raison pour laquelle elle ne dit rien et n’était pas revenue à la charge en reparlant mariage. Ils avaient fait l’amour tendrement, ils en avaient tous les deux plus que besoin, ce qui avait permis leur réconciliation. Pendant les jours précédant le déconfinement, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, plus aucune dispute ne vint perturber leur union.

De l’autre côté de la ville, dans la banlieue sud, Tamara s’inquiétait, elle avait une absence de règles, des nausées et ressentait une fatigue inhabituelle depuis son retour en France. Elle fit donc un test de grossesse, et quelle surprise lorsqu’elle apprit qu’elle était enceinte. Elle n’avait aucun doute sur la paternité, lors de ses rapports avec Jules qui dataient de plus de six semaines, il s’était toujours protégé mais le rapport qu’elle eut avec Grégoire ne l’était pas, son éjaculation interne avait des conséquences graves pour son avenir et aujourd’hui, elle lui en voulait énormément. Elle ne voulait pas se marier avec son jeune ami, elle ne retournerait pas vivre en Martinique avec lui, elle ne l’aimait pas suffisamment même si elle avait passé de très bons moments avec lui

Dans son for intérieur, c’était Jules qu’elle aimait, elle le ressentait, jamais elle n’avait connu cela auparavant, même s’il lui avait fait du tort. Elle devinait désormais qu’avec l’ d’un autre dans son ventre, il était impossible de le reconquérir. La solution de l’avortement semblait être une évidence, c’était probablement la seule solution. Tamara vivant seule et pratiquement sans véritable ami, avait envie de se confier. Sachant que tous les soirs, Bénédicte qui était aux petits soins avec elle depuis son retour et venant prendre de ses nouvelles, elle lui annonça qu’elle était enceinte sans lui parler du père. Celle-ci étant très religieuse, était sérieusement contre l’IVG et en donna les raisons. De surcroit, croyant que le bébé était probablement de Jules, cela renforça ses convictions.

Bénédicte connaissant leurs différents, avait très envie qu’ils se réconcilient, elle profita du déconfinement pour organiser un repas où elle inviterait Tamara et Jules. Elle demanda à la jeune martiniquaise si elle pouvait se libérer dans la soirée du vendredi 15 mai. Ce fut un non catégorique lorsqu’elle lui avait annoncé que Jules serait présent mais la perspicacité de Bénédicte n’était plus à faire et après quelques minutes, Tamara fut convaincue qu’elle avait tout à y gagner en acceptant cette invitation.

Dans la foulée Bénédicte appela Jules, elle l’invita également à ce diner en présence de Tamara. Il fut très heureux de l’apprendre, néanmoins la compagnie de son ex le gênait, il avait l’intention de présenter Manon à sa famille et de leur dire qu’elle portait son . Il avait réfléchi un instant avant de donner sa réponse, mais Bénédicte l’avait, lui aussi convaincu d’accepter. D’un autre côté, il voulait à tout prix revoir sa princesse au moins une fois et c’était l’occasion rêvée. Désormais, il se demandait comment Manon allait le prendre.

Bien entendu lorsqu’il annonça à « sa petite coquine » qu’il serait absent le vendredi soir pour se rendre à ce diner de famille, elle ne cacha pas son mécontentement. Lorsqu’elle lui demanda s’il avait l’intention de voir sa pute de martiniquaise, celui-ci fut outré et lui avait juré que non, mais elle n’en avait pas cru un mot. Elle avait fait la tête toute la soirée et le lendemain, ne supportant pas son mensonge, elle était allée en cachette retrouver Guillaume afin qu’il organise ce même vendredi-soir, un trio avec un copain à lui. Celui-ci lui avait simplement promis de lui faire une surprise. Elle n’en savait pas plus mais cela lui avait bien plu et l’excita fortement pendant les jours suivants.

En fait Manon était rancunière, têtue et très maline. Si elle aimait Jules, depuis qu’elle avait rencontré Guillaume le mois précédent, elle sut que ce dominant avait le potentiel d’assouvir ses fantasmes de soumission sexuels que Jules ne pouvait lui apporter. Les sentiments qu’elle avait pour l’eurasien n'étaient pas de l'amour mais plutôt des sensations physiques, de plaisirs très forts. Elle était à son écoute et subjuguée par cet homme qui lui retournait la tête et elle savait dans son for intérieur que quoiqu'il lui demande, elle le ferait. S’il désirait qu’elle devienne sa pute, elle le ferait et elle était heureuse de le satisfaire, ça l'excitait. Sa passion pour lui grandissait de jour en jour, Manon l'avait dans la peau.

Depuis cette dispute avec Jules, pendant les quelques jours précédents le repas, Manon fit comme si de rien n’était, elle lui avait simplement demandé de reprendre sa vie d’étudiante, tout en continuant de venir faire ses tâches ménagères dès qu’elle le pouvait mais afin de cacher leur liaison qui n’était pas encore officialisée, elle reprenait l’appartement de sa mère. Tous les matins elle montait pour son réveil, les midis et les soirs ils prenaient le repas ensemble avant de redescendre dans sa chambre.

Prétextant un mal de ventre permanent et des nausées, leur relation sexuelle était réduite à quelques baisers et trois fellations par jour. Jeans et sweat larges avaient remplacé les tenues sexy que portaient Manon. Jules en était même satisfait mais ce qu’il ne savait pas, c’était uniquement pour cacher, la peau zébrée, rougie par les lanières du martinet. En effet, elle revoyait l’eurasien deux heures tous les jours chez lui. Ne connaissant pas son état de femme enceinte, Guillaume s’en donnait à cœur joie.

Ce vendredi soir du 15 mai 2020, après que Jules soit parti dans sa famille pour ce diner en compagnie de Tamara. Manon avait rejoint l’appartement de Guillaume à une centaine de mètres de son domicile. Dès qu’elle pénétra au salon, il lui présenta trois de ses amis : Johnny, le videur black du « New-Club », une trentaine d’année, grand et très costaud. Rachid un maghrébin assez mince mais tout en muscle, d’une quarantaine d’année, cheveux frisés noirs et une fine moustache. Patrice étant le troisième, un petit bonhomme avec un certain embonpoint de 55 ans bien sonné, le visage jovial, les cheveux grisonnants. Manon les observait un à un, elle se doutait de ce qu’il allait se passer, Guillaume n’avait pas prévu qu’un trio, elle s’en léchait déjà les babines :
— Comment trouvez-vous ma nouvelle petite pute ? Et s’en attendre la réponse il continua : Vous n’êtes pas là, que pour la baiser comme une salope. Faites-en votre putain, et n’oubliez pas qu’elle aime des coups.

Guillaume offrait Manon à trois parfaits inconnus sans son autorisation. Cela l’avait un peu vexée, mais très vite l’idée lui plut, elle allait pouvoir connaitre un autre délire qu’elle avait déjà imaginé, seule dans sa chambre d’étudiante. Les trois types semblaient se frotter déjà les mains, ils se levèrent du canapé à l’unisson, s’approchèrent d’elle comme si c’était un animal et en lui pelotant les seins, les cuisses et la fente, les yeux gourmands, ils apprécièrent la marchandise. Ils la matèrent sous toutes les coutures avec un certain désir qu’ils en bandaient déjà.

C’était le début de la soirée spéciale que Manon était venue chercher. Ayant l’autorisation de Guillaume qui observait confortablement installé dans son fauteuil, un verre à la main, pendant plus de vingt minutes, la jeune soumise fut flagellée, frappée, claquée mais aussi léchée et caressée, cela lui avait permis de supporter un temps la douleur. Si les gifles de Johnny et Rachid étaient bien réelles, la violence des coups restait raisonnable, celles de Patrice étaient quant à elles bien plus coriaces. En ce qui concernait la flagellation, ce fut le même constat, Rachid et Johnny jouèrent le jeu, tandis que les coups de martinet ou de cravache de Patrice étaient, quant à eux à la limite du supportable.

Néanmoins paradoxalement Manon mouillait, sa chatte suintait, sous les caresses intimes où lorsque des doigts lui martyrisaient les tétons. Trois heures durant, Manon fut prise comme une poupée gonflable. Entre gorges profondes, cunnilingus, doigtés en tous genre, pénétrations diverses, vaginales, anales, double et triples. Mais aussi, fessées, coups de cravaches et martinet, gifles, claques sur les fesses, sur les seins et ces fameuses pinces à tétons, Manon avait connu plusieurs orgasmes. Johnny avec sa bite de la grosseur d’une demi baguette de pain, l’avait baisée avec force, Rachid fut assez violent, lui prenant le cul bestialement.

Patrice beaucoup moins résistant sexuellement, après avoir vider ses couilles une première fois dans sa bouche était incapable de bander de nouveau. C’était probablement pour cette raison qu’il fut le moins tendre avec elle, il s’était contenté de la flageller en l’insultant pendant qu’elle se faisait prendre par ses deux amis. Cela s’était terminé par un arrosage de sperme des trois hommes qui s’étaient masturbés devant son visage. Heureuse de sa soirée, Manon avait passé la nuit dans les bras de son Dominant pour la plus grande joie de Guillaume qui profita à son tour de sa bouche, sa chatte et son cul.

C’était la première fois qu’elle découchait, elle eut conscience qu’elle venait de faire une erreur et ne savait pas comment la réparer. Jules devait être dans tous ses états, pourtant, elle ne regrettait pas du tout d’être venue chez l’eurasien, son Maitre Dominant.
Nous verrons la suite dans un prochain récit.

Chères lectrices et chers lecteurs, merci de laisser vos commentaires, je compte sur vous. Si vous aussi, vous avez envie de raconter vos histoires d’amour ou de sexe, contactez-moi par e-mail, avec votre aide, j’écrirai votre propre récit. cyp.perruche@orange.fr

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